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Les cas limites (Syncopes)
Les cas limites (Syncopes)
Lorsque vous atteignez votre limite, positivez, décontractez-vous et ralentissez.
Pour mieux appréhender vos limites il est possible de s’exercer : Faîtes par exemple des 10 * 50 m en apnée. À la fin de chaque apnée fait un geste inhabituel (Comme par exemple mettre la main sur la tête). Si lors des dernières apnées vous oubliez ce geste inhabituel, c'est que vous êtes dans une zone limite.
En poids constant ou en immersion libre, c'est lors de la moitié de l'exercice que vous définissez votre performance. Ce qui vous donne le signal de faire le demi-tour c'est généralement une petite voix intérieure ou une sensation (cela dépend de chacun). Ce qui est essentiel c'est de bien s'écouter. Si vous ignorez ce signal, vous remonterez et vous sortirez en grandes difficultés. Pour votre propre sécurité, ne cherchez jamais à cacher votre état à vos partenaires et pensez à bien contrôler votre sortie : anticiper la sortie, économiser vos mouvements, et lors de la respiration penser à bien inspirer.
Afin de limiter les risques, en apnée profonde, il est recommandé de ne pas s'arrêter au fond.
Lorsque vous descendez à plus de 30 m, il est recommandé de prendre des récupérations de quatre fois le temps de la descente (Par exemple, mon apnée dure 2 minutes, je récupère en surface pendant au moins 8 minutes)
Pour mieux appréhender vos limites il est possible de s’exercer : Faîtes par exemple des 10 * 50 m en apnée. À la fin de chaque apnée fait un geste inhabituel (Comme par exemple mettre la main sur la tête). Si lors des dernières apnées vous oubliez ce geste inhabituel, c'est que vous êtes dans une zone limite.
En poids constant ou en immersion libre, c'est lors de la moitié de l'exercice que vous définissez votre performance. Ce qui vous donne le signal de faire le demi-tour c'est généralement une petite voix intérieure ou une sensation (cela dépend de chacun). Ce qui est essentiel c'est de bien s'écouter. Si vous ignorez ce signal, vous remonterez et vous sortirez en grandes difficultés. Pour votre propre sécurité, ne cherchez jamais à cacher votre état à vos partenaires et pensez à bien contrôler votre sortie : anticiper la sortie, économiser vos mouvements, et lors de la respiration penser à bien inspirer.
Afin de limiter les risques, en apnée profonde, il est recommandé de ne pas s'arrêter au fond.
Lorsque vous descendez à plus de 30 m, il est recommandé de prendre des récupérations de quatre fois le temps de la descente (Par exemple, mon apnée dure 2 minutes, je récupère en surface pendant au moins 8 minutes)
Physiologie et signes présyncopaux
La physiologie décrit des signes objectifs correspondant à des pressions partielles d'oxygène:
Ces différentes valeurs expliquent que l'apnéiste, dans un premier temps, a tendance à nier la syncope puisqu'il a été victime avant celle-ci de troubles de la mémoire et d'une perte de jugement critique. Cette perte de connaissance n'est pas dramatique en elle-même; elle peut être dangereuse si l'apnéiste est mal surveillé et si la reprise respiratoire se fait sous l'eau. Dans ce cas, les bronches et les poumons sont envahis par l'eau et l'apnéiste est victime d'une noyade (la noyade est une asphyxie due à l'inondation des voies aériennes inférieures). Afin d'éviter ce type d'accident, il importe de bien expliquer aux débutants les règles de sécurité (pas d'apnée seul, pas d'hyperventilation, protocole de surveillance en apnée statique, etc). Ne pas se fixer d'objectifs sans avoir acquis l'aisance aquatique nécessaire, une connaissance personnelle ainsi qu'une maîtrise de la ventilation. En appliquant ces principes de précaution, les pertes de connaissance en apnée restent rarissimes.
En apnee profonde, la perte de connaissance se produit dans les derniers mètres lors de la remontée, voire même après le retour en surface ou dans les secondes qui suivent puisqu'il faut plusieurs secondes pour que l'oxygène de l'air inspiré parvienne au cerveau. La perte de connaissance résulte d'une hypoxie cérébrale primitive, progressive à mesure que s'épuisent les réserves d'oxygène de l'organisme. Il est intéressant de distinguer cette perte de connaissance consécutive à une hypoxie avec arrêt respiratoire d'une syncope résultant d'une chute brutale de la pression artérielle consécutive, par exemple, à un relâchement vasculaire ou à un trouble cardiaque. Dans le premier cas, le retour à la conscience se fait spontanément, voire suite à une ventilation à l'oxygène pur. Dans le second cas, rare, en plus de I'administration d'oxygène, il faut rétablir une pression artérielle suffisante.
On peut établir une liste des signes présyncopaux. Ces signes ne sont pas objectifs et sont variables d'un individu à l'autre et chez un même individu. Toutefois, il est intéressant de les connaître afin de pouvoir les repérer. Signalons qu'une syncope peut se produire sans signe précurseur. On peut distinguer des signes intérieurs (ressentis par l'apnéiste lui-même) et des signes extérieurs, visibles par les compagnons.
Signes intérieurs
Avant I'apnée:
- PaO2 = 100 mmHg : normal
- PaO2 < 50 mmHg : trouble de la mémoire
- PaO2 < 40 mmHg : trouble du jugement critique
- PaO2 < 30 mmHg : perte de connaissance, précédée de scotomes visueIs (trous sous forme de taches dans le champ visuel)
Ces différentes valeurs expliquent que l'apnéiste, dans un premier temps, a tendance à nier la syncope puisqu'il a été victime avant celle-ci de troubles de la mémoire et d'une perte de jugement critique. Cette perte de connaissance n'est pas dramatique en elle-même; elle peut être dangereuse si l'apnéiste est mal surveillé et si la reprise respiratoire se fait sous l'eau. Dans ce cas, les bronches et les poumons sont envahis par l'eau et l'apnéiste est victime d'une noyade (la noyade est une asphyxie due à l'inondation des voies aériennes inférieures). Afin d'éviter ce type d'accident, il importe de bien expliquer aux débutants les règles de sécurité (pas d'apnée seul, pas d'hyperventilation, protocole de surveillance en apnée statique, etc). Ne pas se fixer d'objectifs sans avoir acquis l'aisance aquatique nécessaire, une connaissance personnelle ainsi qu'une maîtrise de la ventilation. En appliquant ces principes de précaution, les pertes de connaissance en apnée restent rarissimes.
En apnee profonde, la perte de connaissance se produit dans les derniers mètres lors de la remontée, voire même après le retour en surface ou dans les secondes qui suivent puisqu'il faut plusieurs secondes pour que l'oxygène de l'air inspiré parvienne au cerveau. La perte de connaissance résulte d'une hypoxie cérébrale primitive, progressive à mesure que s'épuisent les réserves d'oxygène de l'organisme. Il est intéressant de distinguer cette perte de connaissance consécutive à une hypoxie avec arrêt respiratoire d'une syncope résultant d'une chute brutale de la pression artérielle consécutive, par exemple, à un relâchement vasculaire ou à un trouble cardiaque. Dans le premier cas, le retour à la conscience se fait spontanément, voire suite à une ventilation à l'oxygène pur. Dans le second cas, rare, en plus de I'administration d'oxygène, il faut rétablir une pression artérielle suffisante.
On peut établir une liste des signes présyncopaux. Ces signes ne sont pas objectifs et sont variables d'un individu à l'autre et chez un même individu. Toutefois, il est intéressant de les connaître afin de pouvoir les repérer. Signalons qu'une syncope peut se produire sans signe précurseur. On peut distinguer des signes intérieurs (ressentis par l'apnéiste lui-même) et des signes extérieurs, visibles par les compagnons.
Signes intérieurs
Avant I'apnée:
- picotement aux extrémités
- sensation de flottement
- excitation importante