Menu
Oedème pulmonaire induit
Œdème pulmonaire d'immersion induit (OPI)
L’œdème pulmonaire (lung squeeze) est bien connu du monde de l’apnée. C’est un barotraumatisme des poumons qui est provoqué par une dépression pulmonaire. Relativement rare et spécifique aux apnées « très profonde », cet accident peut survenir lorsque le volume d'air dans les poumons atteint son volume résiduel. Un mouvement brusque ou un défaut de souplesse peut alors provoquer une déchirure dans des alvéoles. Le symptôme le plus fréquent est la toux et crachats sanglant mais cela peut aussi être des douleurs,, des difficultés respiratoires, un état de choc (pouls rapide, pâleurs, ou teint violacé), troubles de la parole ou de la vision, et parfois la mort. Dans la majorité des cas, une guérison spontanée est observée en quelques jours.
Mais ce type de d’œdème pulmonaire en cache un autre, bien plus fréquent, et concernant plus de personnes: l’œdème pulmonaire d’immersion induit (ou eodème d'immersion).
L’œdème pulmonaire d’immersion induit peut arriver à des personnes très entrainées, dans la piscine ou en milieux naturel, en surface ou en profondeur
de 5 % à 10 % des apneistes seraient touché par ce l’œdème pulmonaire d’immersion induit. La sensibilité à ces œdèmes serait génétique.
Des recherches ont permis de mettre en place un test génétique pour connaître la prédisposition aux œdèmes pulmonaires. (Prédisposition génétique à l’œdème pulmonaire induit par la plongée en apnée : mise à jour », par le Dr M. Cialoni).DAN Europe commercialise ce teste. L’objectif est d’informer les personnes plus enclines aux œdèmes pulmonaires de la nécessité de réduire au maximum les facteurs de risque externes.
Ces recherches semblent indiquer une défaillance de la production inférieure d’oxyde nitrique chez les personnes à risque. Si cela était confirmer, en traitement préventive pourrait-être établie.
Ce type d’œdème touche non seulement les apnieeste mais aussi les nageurs. Des chercheurs pensent que 45 triathlètes en sont mort de 2003 a 2011, dont 31 durant la natation. Cela se passerait de la manière suivante : Durant la nage, le triathlète est confronté à des conditions particulières, froid, fatigue, respiration limitée à l’effort qui peuvent engendrer un déséquilibre entre les ventricules droit et gauche du cœur. En y ajoutant le jeu des pressions internes modifiées par l’élément aquatique (augmentation de la tension artérielle, réorganisation de la masse sanguine vers le centre du corps…) et suite à l’éclatement de petits vaisseaux capillaires, tout cela jouerait sur le passage de fluides (plasma, sang) à l’intérieur des poumons.
Les symptômes sont :
Les facteurs de risque sont :
En cas de problème la marche a suivre est la suivante :
Que l’on soit un apnéiste de compétition ou un simple amateur, il est conseillé :
Traitement préventif :
Mais ce type de d’œdème pulmonaire en cache un autre, bien plus fréquent, et concernant plus de personnes: l’œdème pulmonaire d’immersion induit (ou eodème d'immersion).
L’œdème pulmonaire d’immersion induit peut arriver à des personnes très entrainées, dans la piscine ou en milieux naturel, en surface ou en profondeur
de 5 % à 10 % des apneistes seraient touché par ce l’œdème pulmonaire d’immersion induit. La sensibilité à ces œdèmes serait génétique.
Des recherches ont permis de mettre en place un test génétique pour connaître la prédisposition aux œdèmes pulmonaires. (Prédisposition génétique à l’œdème pulmonaire induit par la plongée en apnée : mise à jour », par le Dr M. Cialoni).DAN Europe commercialise ce teste. L’objectif est d’informer les personnes plus enclines aux œdèmes pulmonaires de la nécessité de réduire au maximum les facteurs de risque externes.
Ces recherches semblent indiquer une défaillance de la production inférieure d’oxyde nitrique chez les personnes à risque. Si cela était confirmer, en traitement préventive pourrait-être établie.
Ce type d’œdème touche non seulement les apnieeste mais aussi les nageurs. Des chercheurs pensent que 45 triathlètes en sont mort de 2003 a 2011, dont 31 durant la natation. Cela se passerait de la manière suivante : Durant la nage, le triathlète est confronté à des conditions particulières, froid, fatigue, respiration limitée à l’effort qui peuvent engendrer un déséquilibre entre les ventricules droit et gauche du cœur. En y ajoutant le jeu des pressions internes modifiées par l’élément aquatique (augmentation de la tension artérielle, réorganisation de la masse sanguine vers le centre du corps…) et suite à l’éclatement de petits vaisseaux capillaires, tout cela jouerait sur le passage de fluides (plasma, sang) à l’intérieur des poumons.
Les symptômes sont :
- Cracha contenant du sang (plutôt rose et mousseux)
- Essoufflement anormal
- Bruis intra pulmonaire (craquement, cliquetis)
- Toux
Les facteurs de risque sont :
- L’immersion (même en surface)
- Hypertension artérielle
- Hydratation excessive
- Stresse
- Effort long
- Utilisation de fluidifiant sanguin (aspirine, huile de poissons, …. )
En cas de problème la marche a suivre est la suivante :
- Arrêter la plongée
- Sortir de l'eau
- Appeler les d’urgences
- Permettre à la la victime de se reposer (Interrompre toute activité physique).
- et lui faire respirer de l'oxygène médical à 100 %.
- **** Puis :
- Prendre rendez-vous chez un médecin spécialisé en médecine de la plongée de préférence dès que possible.
- Rester au repos pendant au moins deux semaines avant de reprendre la plongée et attendre de préférence qu’un médecin de la plongée donne son feu vert.
Que l’on soit un apnéiste de compétition ou un simple amateur, il est conseillé :
- Echauffer-vous (avant d'aller dans l'eau)
- Garder votre corps au chaud (combinassions d’apnée chaude – refendu intérieur ? - )
- Ne comprimer par vos poumons (combinassions d’apnée très souple)
- Apprendre la manœuvre d’équilibrage de Frenzel/bouche pleine (plus douce que Valsava)
- Limiter la prise d'eau avant l'activité (ne pas trop shydraté)
- Lors des premières immersions, aller y très progressivement.
- Remonter avant de ressentir des contractions en profondeur,
- Accroître sa tolérance au CO₂ afin de réduire les contractions du diaphragme,
- Accroître sa relaxation en plongée.
- Éviter d’étirer la nuque ou les bras en profondeur (pas de free immersion en profondeur pour les personnes à risque).
- S’entraîner régulièrement pendant la saison morte (mais attention au froid)
- Maintenir une bonne forme physique et surtout respiratoire.
- Redonner de la souplesse à sa cage thoracique au moyen d'exercices.
- et veiller a toujours avoir de l’oxygène à proximité (avec des co-équipier formé).
Traitement préventif :
- Aucun traitement n’est validé par la science.
- La nifédipine ou le sildénafil (le Viagra) pourrait théoriquement être bénéfique en raison de leur capacité à modifier la pression artérielle pulmonaire. Ces deux molécule sont sur ordonnance.
- La l-citruline pourrait théoriquement être bénéfique en raison de ces effets positif sur le métabolisme du NO et l’amélioration de la fonction vasculaire, ce qui inclut l’hypertension et l’insuffisance cardiaque. La l-citruline est un acide aminé non essentiel que l'organisme produit naturellement à partir d'autres nutriments. Il ce trouve dans le commerce sous forme de complément alimentaire.
Références :
- Wilmshurst PT, Nuri M, Crowther A, Betts JC, Webb-Peploe MM. Recurrent pulmonary edema in scuba divers; prodrome of hypertension: a new syndrome. Underwater Physiol 1984;8:327-39.
- Hampson NB, Dunford RG. Pulmonary edema of scuba divers. Undersea Hyperb Med. 1997;24(1):29-33.
- Koehle MS, Lepawsky M, McKenzie DC. Pulmonary oedema of immersion. Sports Med. 2005;35(3):183-90.
- Tetzlaff K, Friege L, Koch A, Heine L, Neubauer B, Struck N, Mutzbauer TS. Effects of ambient cold and depth on lung function in humans after a single scuba dive. Eur J Appl Physiol. 2001 Jul;85(1-2):125-9.
- Adir Y, Shupak A, Gil A, Peled N, Keynan Y, Domachevsky L, Weiler-Ravell D. Swimming-induced pulmonary edema: clinical presentation and serial lung function. Chest. 2004 Aug;126(2):394-9.
- Coulange M, Rossi P, Gargne O, Gole Y, Bessereau J, Regnard J, Jammes Y, Barthélémy A, Auffray JP, Boussuges A. Pulmonary oedema in healthy SCUBA divers: new physiopathological pathways. Clin Physiol Funct Imaging. 2010 May;30(3):181-6.
- Slade JB Jr, Hattori T, Ray CS, Bove AA, Cianci P. Pulmonary edema associated with scuba diving : case reports and review. Chest. 2001 Nov;120(5):1686-94. Dwyer N, Smart D, Reid DW. Scuba diving, swimming and pulmonary oedema. Intern Med J. 2007 May;37(5):345-7.
- Cochard G, Arvieux J, Lacour JM, Madouas G, Mongredien H, Arvieux CC. Pulmonary edema in scuba divers: recurrence and fatal outcome. Undersea Hyperb Med. 2005 Jan-Feb;32(1):39-44.
- Henckes A, Lion F, Cochard G, Arvieux J, Arvieux CC. Pulmonary oedema in scuba-diving: frequency and seriousness about a series of 19 cases. Ann Fr Anesth Reanim. 2008 Sep;27(9):694-9