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La noyade
La noyade
En cas de noyade :
1.PROTÉGER :
La noyade peut être consécutive à :
Les phasee de la noyade :
Différence eau douce - eau de mer (les différences proviennent de l’absence de sel dans l’eau douce) :
La noyade en eau douce est dans l’ensemble trois fois plus sévère qu’en eau de mer par les complications pathologiques qu’elle crée. L’eau douce traversera la paroi alvéolaire pour diluer le sang. Cela entraîne des complications sévères dont principalement :
Le cerveau consomme 20% de l’oxygène apportés par la respiration. il ne support pas d’être sous-oxygénées même brièvement, il commence a se détruire après 3 minutes de manque d’oxygène. Le tableau ci-dessous en donne un aperçu des chances de survie (en % ) en fonction de la durée (en minutes) de la submersion (début de la phase apnée réflexe).
1.PROTÉGER :
- Maintenir voies aériennes hors de l’eau (tractage, déséquipement, sortie de l’eau)
- Sortir le noyé le plus rapidement possible de l'eau
- Appeler les secours
- Libérer voies aériennes
- Toujours rassurer et réchauffer la victime
- Si la victime est consciente et respire, il faut la mettre en position assise et taper dans le dos pour l’aider à tousser et recracher l’eau inhalée,
- Dans tous les autres cas, il faut oxygéner la victime,
- Si la victime est inconsciente et ventile, la mettre en PLS ,
- Si la victime est en arrêt cardio-respiratoire, pratiquer un massage cardiaque.
La noyade peut être consécutive à :
- un manque de savoir faire (la victime ne sais pas suffisamment nager),
- une crampe ou épuisement musculaire.
- une panique
- une crise convulsive (allergie, malaise,...),
- une mauvaise gestion du matériel
- une perte de connaissance suite à un choque physique,
- une syncope suite à un traumatisme auriculaire, oculaire, ...
- une syncope thermos différentielle (corps très chaude, eau très froide.. ou l'inverse).
- Un accident de plongée (sambas, hypoxie)
- des troubles spécifiques (narcose, essoufflement, froid, etc…)
- un chute dans l'eau
Les phasee de la noyade :
- Agitation (dans le cas de syncope de l'apnée il n'y a pas cette phase) : La victime se débat dans tous les sens et fait un mouvement pendulaire. Le noyé monte et descend.
- Apnée réflexe : Il y a une apnée réflexe dès que la tête est immergée. Sa durée est de quelques secondes à 2 minutes, suivant l’effort fourni préalablement. Il y a perte de connaissance et un arrêt cardiaque est possible.
- Reprise respiratoire : Il y a une reprise respiratoire, caractérisée par quelques inspirations rapides. C’est le temps de noyade, de l’irruption de l’eau dans les poumons par aspiration. Cette phase dure généralement 3 minutes.
- Convulsions : L’arrêt respiratoire est complet, la victime sombre vers le fond. le cœur continue de battre 4 à 10 minutes après l’arrêt respiratoire
- Mort apparente Puis suivra un état de mort , il y a fibrillation ou arrêt cardiaque. Le manque d’oxygène au plan cérébral est critique.
Différence eau douce - eau de mer (les différences proviennent de l’absence de sel dans l’eau douce) :
La noyade en eau douce est dans l’ensemble trois fois plus sévère qu’en eau de mer par les complications pathologiques qu’elle crée. L’eau douce traversera la paroi alvéolaire pour diluer le sang. Cela entraîne des complications sévères dont principalement :
- une augmentation de la masse sanguine (hémodilution)
- une destruction des globules rouges (transporteurs de l’oxygène)
- une libération de leur potassium dans le plasma (fibrillation cardiaque)
- un lessivage du liquide qui tapisse l’intérieur du poumon et facilite son travail. Les difficultés respiratoires sont augmentées, ce qui justifie la mise en œuvre d'une technique de réanimatio)
- une diminution du volume sanguin (hémoconcentration)
- un œdème aigu du poumon
- un encombrement pulmonaire (à l’eau de mer présente s’associe le sérum qui vient la diluer)
- une inefficacité cardiaque progressive
- un lessivage du du liquide qui tapisse l’intérieur du poumon et facilite son travail.
Le cerveau consomme 20% de l’oxygène apportés par la respiration. il ne support pas d’être sous-oxygénées même brièvement, il commence a se détruire après 3 minutes de manque d’oxygène. Le tableau ci-dessous en donne un aperçu des chances de survie (en % ) en fonction de la durée (en minutes) de la submersion (début de la phase apnée réflexe).
En dehors de la pratique de l'apnée, il suffit d'un quiproquo (dans mon cas chacun nous étions persuadés respectivement que c'était l'autre qui surveillait ma fille), de quelques minutes et ça peut être le drame. La noyade est presque toujours un événement trompeusement silencieux. La réaction instinctive à la noyade, est ce qui se produit lorsqu’on se trouve dans l’eau et que l’on tente d’éviter une suffocation, réelle ou perçue. Et ce n’est pas ce à quoi la plupart des gens s’attendent. Il y très peu d’éclaboussures, pas de signe de la main et pas de cri ou d’appel à l’aide d’aucune sorte.
La noyade ne ressemble pas à la noyade. Le Dr. Pia, dans un article de la revue de la garde côtière “On Scene”, décrit la réaction instinctive à la noyade comme suit :
La noyade est la deuxième cause de décès par accident chez les enfants âgés de 15 ans et moins (juste derrière les accidents de la route). De tous les enfants qui vont se noyer cet été, la moitié seront à moins de 23 mètres d’un parent ou d’un autre adulte lors de la noyade. Dans dix pour cent de ces cas, l’adulte va carrément les regarder se noyer, n’ayant aucune idée de ce qui est en train de se produire.
- Sauf dans de rares circonstances, les gens qui se noient sont physiologiquement incapable d’appeler à l’aide. Le système respiratoire est conçu pour respirer. La parole est une fonction secondaire. La respiration doit être achevée avant que la parole puisse avoir lieu.
- La bouche des gens qui se noient est en alternance en dehors de l’eau avant de replonger sous la surface. Leur bouche n’est pas en dehors de l’eau assez longtemps pour qu’ils puissent expirer et appeler à l’aide. Quand leur bouche est au dessus du niveau de l’eau, ils expirent et inspirent rapidement avant que leur bouche ne retourne sous le niveau de l’eau.
- Les gens qui se noient ne peuvent agiter la main pour faire signe. La nature les pousse instinctivement à étendre les bras latéralement et à pousser sur la surface de l’eau. Pousser sur la surface de l’eau permet à leur corps remonter pour qu’ils puissent sortir leur bouche de l’eau pour respirer.
- Lors de la réaction instinctive à la noyade, les gens qui se noient ne peuvent pas contrôler les mouvements de leur bras. Physiologiquement, les gens qui se noient en luttant pour respirer à la surface de l’eau ne peuvent pas arrêter de se noyer et faire des mouvements volontaires tels que agiter la main en signe d’appel au secours, se rapprocher d’un secouriste ou étendre la main pour rejoindre un objet qui pourrait les sauver.
- Du début à la fin de la réaction instinctive à la noyade, le corps des personnes qui se noient, reste vertical dans l'eau sans aucun battement de pied efficace. À moins qu’ils ne soient secourus par un sauveteur entraîné, ces gens ne peuvent lutter à la surface de l’eau que 20 à 60 secondes avant de se retrouver complètement submergés.
La noyade est la deuxième cause de décès par accident chez les enfants âgés de 15 ans et moins (juste derrière les accidents de la route). De tous les enfants qui vont se noyer cet été, la moitié seront à moins de 23 mètres d’un parent ou d’un autre adulte lors de la noyade. Dans dix pour cent de ces cas, l’adulte va carrément les regarder se noyer, n’ayant aucune idée de ce qui est en train de se produire.
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