Menu
Mesures de SpO2 et Fréquence cardiaque
Mesures de SpO2 et Fréquence cardiaque
Ce document est une synthèses des mesures de SpO2 et de fréquence cardiaque faite sur deux groupes d'apnéistes lors d’apnée statique. Ces mesures ont été effectuées lors lors des apnées suivantes :
Apnée avec récupération complète :
Quelques mots-clé :
Au passage, je tiens à rendre hommage à Sebastien Naslund qui a été le premier à publier sur le web ce type de données.
Apnée avec récupération complète :
- Apnée à sec, sans préparation, sur le banc devant la piscine,
- Apnée à sec, avec 2 mn d’hyperventilation, sur le banc devant la piscine,
- Apnée à sec, avec 4 mn d’hyperventilation, sur le banc devant la piscine,
- Apnée à sec, avec 10 mn de préparation libre,
- Apnée à sec, avec 20 mn de préparation libre dans l’eau,
- Apnée dans l’eau, sur des séries de 2 minutes d’apnée et 30 secondes de récupération,
- Apnée dans l’eau, une apnée longue
Quelques mots-clé :
- SpO2 : C’est la saturation de l’hémoglobine en oxygène par oxymétrie de pouls (dit plus simplement : c'est le taux d’oxygéné dans le sang)
- Fc : Fréquence cardiaque
- Bpm : Battements cardiaque par minutes
Au passage, je tiens à rendre hommage à Sebastien Naslund qui a été le premier à publier sur le web ce type de données.
Apnée avec récupération complète
Apnéistes-B : Apnée à sec, sans préparation
La FC présente une adaptions rapide. Elle diminue de 20 battements en 30 secondes.. Elle passe de 90 a 65 en 1 :15. La première contraction arrive rapidement (à 1 :15). Il y a 30 secondes de lutte. Le taux de o2 de départ est plutôt faible (95%). L’apnée est rompue alors que le taux de O2 reste élevé (91%).
Apnéistes-B : Apnée à sec, avec 2 mn d’hyperventilation
La FC présente une adaptation plus lente que le cas précédant. Elle diminue de 10 battements en 30 secondes.Elle passe de 90 à 65 en 2 :15. La première contraction arrive plus tardivement rapidement (à 2 :30). La durée de la phase de lutte ne change pas. Le taux de o2 de départ est haut (99%). L’apnée est rompue alors que le taux de O2 reste « élevé » (86%). Durant la phase de récupération, post apnée, le Fc remonte rapidement, mais le taux de O2 continue à descendre durant 15 secondes.
Apnéistes-B : Apnée à sec, avec 4 mn d’hyperventilation
La forme de la courbe FC est similaire au cas précédent (chute puis remontée) mais avec une adaption encore plus lente que le cas précédent Elle passe de 90 à 69 en 4 minutes. La première contraction arrive encore plus tardivement (à 3 :30). La durée de la phase de lutte ne change pas. Le taux de o2 de départ est haut (99%). L’apnée est rompue alors que le taux de O2 est à 79%. Durant la phase de récupération, post apnée, le Fc et le taux de O2 restent bas durant 45 secondes.
Apnéistes-B : Apnée en piscine avec préparation normale de 10 minutes
La forme de la courbe FC est similaire au cas précédent (chute puis remontée) mais avec une valeur de départ plus base (80 au lieu de 90) une chute initiale plus important (-15 battement en 30 secondes) Elle passe de 90 a 69 en 4 minutes. La première contraction arrive tardivement (a 3 :30). Comme le cas précédent. La durée de la phase de lutte ne change presque pas. Le aux de o2 de départe est haut (99%). L’apnée est rompue alors que le taux de O2 est a 80%, ce qui est très proche du cas précédant.
Apneéistes-B : Apnée en piscine avec préparation normale de 20 minutes
Le taux de 02 est table a 99% durant plus de 1:30. Au début, la forme de la courbe FC est similaire aux cas précédant (chute puis remontée mais avec une remonter plus importante. La deuxièmes partie (dés 4 minutes) , il y a une nouvelle chute de la Fc. Au moment de la rupture l’apnée, la FC rechute. La première contraction arrive encore plus tardivement, a 5 :15). La durée de la phase de lute ne change presque pas. Le aux de o2 de départe est haut (99%). L’apnée est rompue alors que le taux de O2 est a (68%). Durant la phase de récupération, poste apnée, le Fc et le taux de O2 restent bases durant 15 secondes.
Apneéiste-B : Commentaires
Comme attendue l’hyperventilation repousse bien les premières contractions, mais elle semble aussi limité l’adaptions cardiaque. La toute premier apnée, malgré un contexte difficile, est celle qui présent une évolution des courbes la plus intéressante (Chute rapide de la FC, chute lente de Spo2). Est-ce que cela plaide en faveur de non warm-up ?
Le profile de l’apnée a sec avec 4 minutes d’hyperventilation est similaire a celui de la première apnée en piscine (même durée, même première contraction, même forme des courbes). La seule différence notable est la chute initiale de la Fc qui est plus prononcé en piscine. Est-ce que les préparations n’auraient finalement pas les mêmes effets ?
La préparation longue semble permettant de limité la chute initial de O2. Est-ce grâce a un stockage accrue du O2 ou est grâce a un corps plus détende et donc moins consommateur (hypothèses la plus probable) ?
La diminution de la Fc semble joué un rôle important dans la consommation d’oxygène, a la fois enfonction de non niveau de départe, et vis-à-vis du niveau minimum atteint.
La taux de SpO2 a 68 semble être le seuil minimum pour Apneéiste-B (d’après son retenti a la sortie de l’apnée). Au quotient, a défaut de pouvoir mesuré facilement le Sp02, le travail sur le FC est sans doute une piste comme :
Le profile de l’apnée a sec avec 4 minutes d’hyperventilation est similaire a celui de la première apnée en piscine (même durée, même première contraction, même forme des courbes). La seule différence notable est la chute initiale de la Fc qui est plus prononcé en piscine. Est-ce que les préparations n’auraient finalement pas les mêmes effets ?
La préparation longue semble permettant de limité la chute initial de O2. Est-ce grâce a un stockage accrue du O2 ou est grâce a un corps plus détende et donc moins consommateur (hypothèses la plus probable) ?
La diminution de la Fc semble joué un rôle important dans la consommation d’oxygène, a la fois enfonction de non niveau de départe, et vis-à-vis du niveau minimum atteint.
La taux de SpO2 a 68 semble être le seuil minimum pour Apneéiste-B (d’après son retenti a la sortie de l’apnée). Au quotient, a défaut de pouvoir mesuré facilement le Sp02, le travail sur le FC est sans doute une piste comme :
- Indicateur d’adaptions : plus de Fc décent vite mieux c’est, pus elle est globalement base, mieux c’est
- Indicateur de limite : au dessous de 55 Bpm, nous sommes dans une zone a fort risque (pour Apneéiste-B, et pour quelque mois)
- Il est possible de diminué le période ou le Sp02 reste bas après la rupture de l’apnée par une meilleur ventilation (Observation faite lors des apnées)
- Le seuil de tolérance minimum de Sp02est atteint en fin d’apnée, après seulement 45 secondes de lute. Cela indique une bonne tolérance au fort taux de CO2 (soit suite a des entrainements de tolérance d’hypercapnies, soit suite a un mécanisme de chute du CO2 provoquer par la préparation). La priorité est donc a donnée aux entrainements de tolérances de faible taux de O2 (hypoxie), et permettant de moins consommé d’oxygène (relaxation).
- Un travail cardiaque permanant de diminuer le FC au repos serait un plus
- Un travail visant à accentuer le « dive reflexe » (par le no warm-up en eau froide ? ) serait un plus
- Un travail d’isolation sensoriel permettrait (peut-être) d’être moins sensible aux bruits environnants
Apneéiste-A : courbes de Fc et SpO2
Si-dessus les courbes de Fc et SpO2 de Apneéiste-A
Apneéistes A et B : Comparaison des FC
Le graphique ci-dessus compare ces courbes de FC des Apneéistes A et B de l’apnée en piscine avec préparation normale de 20 minutes.
Apneéistes A et B : Comparaison des Spo2
Le graphique ci-dessus compare ces courbes de Sp02 lors de l’apnée en piscine avec préparation normale de 20 minutes. Le duré du seuil de saturation (99%) en début d’apnée est la même. Après cette période, pour Apneéiste-A, le taux de O2 chute plus rapidement, pour arriver a un palier vers 68% qui est son seuil minimum tolérable. Pour Apneéiste-A ce taux continue a descendre sans seuil jusqu'à 42%, qui aussi son seuil minimum tolérable.
Apneéistes A, B C et D : Comparaison Fc et Spo2
Ces graphiques comparent les variations de la FC et du spO2 durant une apnée longue de plusieurs apnéeiste. Apneéiste-A et Apneéiste-B font régulièrement des apnées de plus de 6 minutes. Le profil sportif de Apneéiste-A et Apneéiste-B différentes de ceux Apneéiste-C et Apneéiste-D (en âge, en méthode d’entrainement,…). Il est a noté que Apneéiste-A et Apneéiste-B font des carpes alors que Apneéiste-C et Apneéiste-D font que de grosses inspirations.
Les courbes de FC de Apneéiste-D et Apneéiste-C sont typiques des apnées sans carpe. Il y a une chute important dès le début de l’apnée, un petit pique, puis le FC reste diminue progressivement jusqu’à la fin de l’apnée. Après la fin de l’apnée le Fc remonte fortement 30’’ environs.
Dans cette apnée, les FC la plus bas de constaté, sont :
Si l’on compare les courbes de Fc de Apneéiste-D/Apneéiste-C avec celle de Apneéiste-A/Apneéiste-B, l’on constat que :
Les courbes de FC de Apneéiste-D et Apneéiste-C sont typiques des apnées sans carpe. Il y a une chute important dès le début de l’apnée, un petit pique, puis le FC reste diminue progressivement jusqu’à la fin de l’apnée. Après la fin de l’apnée le Fc remonte fortement 30’’ environs.
Dans cette apnée, les FC la plus bas de constaté, sont :
- 49% pour Apneéiste-D
- 48% pour Apneéiste-C
Si l’on compare les courbes de Fc de Apneéiste-D/Apneéiste-C avec celle de Apneéiste-A/Apneéiste-B, l’on constat que :
- chez Apneéiste-D/Apneéiste-C, elles chutent très rapidement et reste stable a un minimum de 50 environs.
- chez Apneéiste-A/Apneéiste-B, elles restent forte durant 3 4 minutes pour chuter rapidement a un minimum de 50 environs
- chez Apneéiste-D/Apneéiste-C, les courbes de spO2 restent stables durant les 3 ou 4 minutes d’apnées.
- chez Apneéiste-A/Apneéiste-B, les courbes de spO2 restent stables durant les 2 3 premières minutes puis elle chute rapidement.
- 40% pour Apneéiste-A
- 68% pour Apneéiste-B
- 92% pour Apneéiste-D (82% sur les séries)
- 93% pour Apneéiste-D (75% sur les séries)
Apnée avec récupération incomplète
Apneéistes C : Séries d’apnée 2mn
Apneéistes D : Séries d’apnée 2mn
modifier.
Commentaire sur les séries
Les séries, initialement prises pour des séries hypercapnies, travaillent faiblement l’hypercapnie. En fait sur 3 enchainements, soit 9 minutes, seulement 1’30 sont passé en hypercapnie (durée des contactions). A l’inverse une chute brève mais relativement forte (de l’ordre de 30 a 60 secondes par séries) du spO2 est constatée. Environ 1’30 est donc passé en hypoxie.
Dans ces séries, les taux le plus bas de spO2 constaté, sont :
Le moment ou le spO2 est au plus bas, n’est pas en fin d’apnée, mais au début de l’apnée suivante. Cela peut être expliqué de la manière suivante : A la sortie de l’apnée, Apneéiste-C et Apneéiste-D ventilent « fortement ». Cela retarde le début du travail en hypercapnie mais surtout cela produire aussi une consommation d’’oxygène. Cette consommation n’est pas compensée immédiatement par l’aire nouvellement arrivé dans les poumons. Celui-ci mettant du temps à dissoudre son O2 dans le sang et à être transféré dans les organes et les muscles. Apneéiste-C et Apneéiste-D commencent leurs apnées, avec du sang pauvre en O2 et les poumons remplient d’aire riche en O2. Puis l’O2 des poumons ce dissous progressivement dans le sang et se propage dans les organes. Le taux d’O2 du sang remonte. Il est a son maximum entre 45 et 60 secondes après le début de l’apnée. Il a été à son minimum entre le début de l’apnée et les 45 premières secondes. Cette explication est corrélée aussi par les fréquences cardiaques. A la sortie de l’apnée la FC reste base, elle comment a monté un peu avant la reprise de l’apnée pour atteindre un pic quelques dizaines de secondes après le début de l’apnée. de ce faite, La distribution d’oxygène reste base a début de la récupération, elle comment a monté avant la reprise de l’apnée pour atteindre un pic quelques dizaine de secondes après le début de l’apnée.
Pour Apneéiste-C et Apneéiste-D (CO2 fort et O2 moyen) les fin d’apnée sont inconfortable alors que les débuts d’apnée sont confortable (CO2 fiable et O2 très bas). L’on peut donc supposé que ce n’est pas le faible taux d’O2 qui provoque la rupture de l’apnée mais bien le fort taux de CO2.
Cela conduit à penser que, dans ce contexte :
Dans ces séries, les taux le plus bas de spO2 constaté, sont :
- 75% pour Apneéiste-D
- 83 %pour Apneéiste-C
Le moment ou le spO2 est au plus bas, n’est pas en fin d’apnée, mais au début de l’apnée suivante. Cela peut être expliqué de la manière suivante : A la sortie de l’apnée, Apneéiste-C et Apneéiste-D ventilent « fortement ». Cela retarde le début du travail en hypercapnie mais surtout cela produire aussi une consommation d’’oxygène. Cette consommation n’est pas compensée immédiatement par l’aire nouvellement arrivé dans les poumons. Celui-ci mettant du temps à dissoudre son O2 dans le sang et à être transféré dans les organes et les muscles. Apneéiste-C et Apneéiste-D commencent leurs apnées, avec du sang pauvre en O2 et les poumons remplient d’aire riche en O2. Puis l’O2 des poumons ce dissous progressivement dans le sang et se propage dans les organes. Le taux d’O2 du sang remonte. Il est a son maximum entre 45 et 60 secondes après le début de l’apnée. Il a été à son minimum entre le début de l’apnée et les 45 premières secondes. Cette explication est corrélée aussi par les fréquences cardiaques. A la sortie de l’apnée la FC reste base, elle comment a monté un peu avant la reprise de l’apnée pour atteindre un pic quelques dizaines de secondes après le début de l’apnée. de ce faite, La distribution d’oxygène reste base a début de la récupération, elle comment a monté avant la reprise de l’apnée pour atteindre un pic quelques dizaine de secondes après le début de l’apnée.
Pour Apneéiste-C et Apneéiste-D (CO2 fort et O2 moyen) les fin d’apnée sont inconfortable alors que les débuts d’apnée sont confortable (CO2 fiable et O2 très bas). L’on peut donc supposé que ce n’est pas le faible taux d’O2 qui provoque la rupture de l’apnée mais bien le fort taux de CO2.
Cela conduit à penser que, dans ce contexte :
- Le temps de re-oxygénation et de l’ordre de la minute
- la grande majorité de la chute de taux d’O2 n’est pas dut à l’apnée mais bien à l’effort vésicatoire poste apnée.
- c’est le taux de CO2 provoque la rupture de l’apnée
- Apneéiste-D et Apneéiste-C sortent sans difficulté des taux de spO2 de 75% et 83%