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Dopage
Dopage
De par la multiplicité des définitions, le mot «dopage» peut prendre diverses significations. Le sens général donner à ce terme peut s’exprimer de la manière suivante:
«Le dopage est la pratique consistant à absorber des substances ou à utiliser des actes médicaux afin d'augmenter artificiellement ses capacités physiques ou mentales»
Mais cette définition est largement insuffisante.
L’Homme a cherché depuis toujours à améliorer ses performances, sur plusieurs niveaux, par divers moyens. Dès le VIème siècle avant Jésus Christ, les athlètes grecs ingéraient déjà des viandes variées selon la discipline sportive qu’ils exerçaient, ainsi les sauteurs mangeaient de la viande de chèvre, les boxeurs et les lanceurs mangeaient de la viande de taureau ou buvaient même son sang, et les lutteurs préféraient de la viande grasse de porc. Les grecs et les romains quant à eux favorisaient l’hydromel, avec ses propriétés toniques des feuilles de sauge. Alors que les indigènes d’Amérique du Sud mâchaient les feuilles de coca pour pouvoir affronter le froid et l’altitude, et les indigènes d’Afrique mâchaient la noix de kola.
Dans tous ces cas, il n’y a pas de dopage. La définition la plus juste et la plus simple du dopage est la suivante: « Il y a dopage à partir du moment où un sportif utilise des substances interdites ou des méthodes interdites pour améliorer ses résultats à l’entraînement et en compétition. »
Utiliser des produits dopants c’est mettre sa santé en danger. C’est tricher avec soi-même et avec les autres. Pourquoi faut-il lutter contre le dopage ?
- pour préserver l’éthique du sport
- pour préserver les valeurs sociales, culturelles et économiques du sport
- pour protéger la santé du sportif
- pour combattre les trafics de produits interdits
- pour protéger l’image du sport et des sportifs
Quels sont les délits punissables pénalement :
- Il est strictement interdit de refuser de se soumettre à un contrôle antidopage ou de s’y opposer. Tout sportif adoptant cette attitude s’expose à six mois d’emprisonnement et à une amende allant jusqu’à 7500€.
- La détention, sans accord médicale, d’un produit ou d’une méthode interdite est punissable d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3750€.
- L’incitation au dopage, le trafic de substances dopantes et le fait de prescrire des produits dopants ou d’en administrer à autrui est punissable de cinq années de prison et d’une amende de 75 000€.
- Si la prescription ou l’administration est effectuée sur une personne mineure la durée de l’emprisonnement sera portée à sept ans et l’amende à 150 000€. Mêmes sanctions pour des délits commis en bande organisée.
Substances et méthodes interdites en 2015 sont :
Voici quelques éléments concernant les principales substances interdites ayant un usage possible en apnée. Elles sont illicites et dangereuses, d’autant plant plus si elles sont utilisées régulièrement et mélangées avec d’autres substances.
En apnée, ces substances pourraient être utilisé pour gère le stress de la compétition et pour diminuer la consommation d’oxygène.
Les risques : Troubles du rythme cardiaque ; dépression psychique ; impuissance sexuelle si utilisation répétée.
Les risques : Troubles du comportement ; agressivité ; ruptures tendineuses ; déchirures musculaires ; cancer du foie et certaines pathologies cardiaques.
Note: Depuis janvier 2010, le salbutamol (ventoline) n'est plus interdit, il peut être utilisé avec une simple déclaration d'usage.
Les narcotiques comprennent les opiacés et les analgésiques de synthèse. Sont extraits des opiacés (dérivés de l'opium) : la morphine, l'héroïne ou la méthadone. Les cannabinoïdes comprennent les cannabis, haschich, marijuana.
Ces produits provoquent un relâchement musculaire et une diminution de la sensibilité. Ils sont consommés dans le but de repousser le seuil d'apparition de la douleur.
En apnée, les narcotiques pourrait être utilisé pour gère le stress de la compétition, pour moins sentir les contractions, et aider la compensation.
Les risques : Dépendance physique et psychologique, accoutumance, dépression respiratoire, diminution du rythme cardiaque, de la capacité de concentration et de la capacité de coordination, trouble du comportement, excitation, aggressivité.
Les produits: cortisone, désonide, fluocortolone, hydrocortisone...
Ils provoquent une excitation et un effet euphorisant reculant le seuil de la fatigue. La cortisone est une hormone normalement produite par la partie externe des glandes surrénales (corticosurrénales). Avec l'hydrocortisone (cortisol) dont elle dérive, elle fait partie de la classe des glucocorticoïdes utilisés pour leurs effets anti-inflammatoires, anti-allergiques et euphorisants. Leur utilisation dans la pratique sportive repose sur son action antalgique due à l'effet anti-inflammatoire qui soulage la douleur. Ils entraînent également un effet euphorisant provoquant la surexcitation, ils stimulent la volonté et reculent le seuil de perception de la fatigue au cours de l'effort.
En apnée, ces sentences pourraient être utilisé pour gère le stress de la compétition, pour moins sentir les contractions, et aider la compensation.
Les risques : Fragilisation des tendons et des muscles (avec risque de rupture et de claquage) ; fragilisation des os (fuite de calcium) : risque de fracture de fatigue ; diminution des défenses immunitaires avec des risques d'infections diverses ; rétention d'eau et de sodium avec risques d'oedème ; troubles psychiques et agressivité.
l'EPO est produite au niveau du rein et sa sécrétion stimule, dans la moelle osseuse, la production et la maturation des globules rouges. Elle corrige les anémies sévères, notamment chez les insuffisants rénaux. La prise d'EPO améliore le transport de l'oxygène en direction des muscles, ce qui permet l'augmentation de la durée d'entraînement en repoussant dans le temps la sensation de fatigue. Cela permet également d'augmenter la VO2max, soit l'aptitude de l'organisme à utiliser de l'oxygène au cours de l'effort. La prise d'EPO à pour effet une augmentation du taux d'hématocrite, paramètre nécessaire mais pas suffisant pour certifier un cas de dopage.
Le dopage sanguin, y compris l'utilisation de produits sangins autologues, homologues ou hétérologues, ou de globules rouges de toute origine. L'amélioration artificielle de la consommation, du transport ou de la libération de l'oxygène, incluant sans s'y limiter les produits chimiques perfluorés, l'éfaproxiral et les produits d'hémoglobine modifiée mais excluant la supplémentation en oxygène.
Le taux d'hématocrite ayant un lien direct avec l’oxygénation du corps, c’est un dopant potentiellement efficace pour l’apnée.
Les risques : Obstruction des vaisseaux sanguins (due à l'augmentation de la viscosité du sang et à la diminution de la fluidité sanguine) ; arrêts cardiaques pouvant entraîner la mort
- S6- Stimulants
- S7- Narcotiques
- S8- Cannabinoïdes
- S9- Glucocorticoïdes
- S1- Agents anabolisants
- S2- Hormones peptidiques, facteurs de croissance et substances apparentées
- S3- Bêta-2 agonistes
- S4- Antagonistes et modulateurs hormonaux
- S5- Diurétiques et autres agents masquants
- M1- Amélioration du tranfert d'oxygène
- M2- Manipulation chimique et physique
- M3- Dopage génétique
- P1- Alcool
- P2- Bêta-bloquants
Voici quelques éléments concernant les principales substances interdites ayant un usage possible en apnée. Elles sont illicites et dangereuses, d’autant plant plus si elles sont utilisées régulièrement et mélangées avec d’autres substances.
- Les bêta-bloquants
En apnée, ces substances pourraient être utilisé pour gère le stress de la compétition et pour diminuer la consommation d’oxygène.
Les risques : Troubles du rythme cardiaque ; dépression psychique ; impuissance sexuelle si utilisation répétée.
- Les bêta-2 agonistes
Les risques : Troubles du comportement ; agressivité ; ruptures tendineuses ; déchirures musculaires ; cancer du foie et certaines pathologies cardiaques.
Note: Depuis janvier 2010, le salbutamol (ventoline) n'est plus interdit, il peut être utilisé avec une simple déclaration d'usage.
- Les narcotiques et les cannabinoïdes
Les narcotiques comprennent les opiacés et les analgésiques de synthèse. Sont extraits des opiacés (dérivés de l'opium) : la morphine, l'héroïne ou la méthadone. Les cannabinoïdes comprennent les cannabis, haschich, marijuana.
Ces produits provoquent un relâchement musculaire et une diminution de la sensibilité. Ils sont consommés dans le but de repousser le seuil d'apparition de la douleur.
En apnée, les narcotiques pourrait être utilisé pour gère le stress de la compétition, pour moins sentir les contractions, et aider la compensation.
Les risques : Dépendance physique et psychologique, accoutumance, dépression respiratoire, diminution du rythme cardiaque, de la capacité de concentration et de la capacité de coordination, trouble du comportement, excitation, aggressivité.
- Les glucocorticoïdes
Les produits: cortisone, désonide, fluocortolone, hydrocortisone...
Ils provoquent une excitation et un effet euphorisant reculant le seuil de la fatigue. La cortisone est une hormone normalement produite par la partie externe des glandes surrénales (corticosurrénales). Avec l'hydrocortisone (cortisol) dont elle dérive, elle fait partie de la classe des glucocorticoïdes utilisés pour leurs effets anti-inflammatoires, anti-allergiques et euphorisants. Leur utilisation dans la pratique sportive repose sur son action antalgique due à l'effet anti-inflammatoire qui soulage la douleur. Ils entraînent également un effet euphorisant provoquant la surexcitation, ils stimulent la volonté et reculent le seuil de perception de la fatigue au cours de l'effort.
En apnée, ces sentences pourraient être utilisé pour gère le stress de la compétition, pour moins sentir les contractions, et aider la compensation.
Les risques : Fragilisation des tendons et des muscles (avec risque de rupture et de claquage) ; fragilisation des os (fuite de calcium) : risque de fracture de fatigue ; diminution des défenses immunitaires avec des risques d'infections diverses ; rétention d'eau et de sodium avec risques d'oedème ; troubles psychiques et agressivité.
- Erythropoïétine (EPO) et amélioration du transfert d'oxygène:
l'EPO est produite au niveau du rein et sa sécrétion stimule, dans la moelle osseuse, la production et la maturation des globules rouges. Elle corrige les anémies sévères, notamment chez les insuffisants rénaux. La prise d'EPO améliore le transport de l'oxygène en direction des muscles, ce qui permet l'augmentation de la durée d'entraînement en repoussant dans le temps la sensation de fatigue. Cela permet également d'augmenter la VO2max, soit l'aptitude de l'organisme à utiliser de l'oxygène au cours de l'effort. La prise d'EPO à pour effet une augmentation du taux d'hématocrite, paramètre nécessaire mais pas suffisant pour certifier un cas de dopage.
Le dopage sanguin, y compris l'utilisation de produits sangins autologues, homologues ou hétérologues, ou de globules rouges de toute origine. L'amélioration artificielle de la consommation, du transport ou de la libération de l'oxygène, incluant sans s'y limiter les produits chimiques perfluorés, l'éfaproxiral et les produits d'hémoglobine modifiée mais excluant la supplémentation en oxygène.
Le taux d'hématocrite ayant un lien direct avec l’oxygénation du corps, c’est un dopant potentiellement efficace pour l’apnée.
Les risques : Obstruction des vaisseaux sanguins (due à l'augmentation de la viscosité du sang et à la diminution de la fluidité sanguine) ; arrêts cardiaques pouvant entraîner la mort